CSIE - DECLARATION SUR LES ATTAQUES D'ANYAMA ET D'AGBOVILLE

Publié le par Doumbia Major

 

Conseil Supérieur des Ivoiriens de l' Etranger

 

 

DECLARATION SUR LES ATTAQUES D'ANYAMA ET D'AGBOVILLE

 

 

Dans la nuit du samedi 23 juillet au Dimanche, Des individus non identifiés, ont attaqué certaines villes de notre pays.
Ces individus ont pris le contrôle de la ville d'Agboville qui finalement a été libérée par les éléments des FANCI dans la mi-journée.
Ces agresseurs ont libéré les prisonniers de la ville et distribué les armes dans les quartiers Dioula, qu'ils ont pris comme base provisoire.
La rébellion a nié son implication dans cet acte d'agression.
Cette attaque constitue une violation du cessez le feu et une injure à la présence de l'ONUCI et des forces licornes en Côte D'Ivoire.
L'ONUCI et les licornes ont failli à leur mission car, c 'est a eux qu'il incombait la mission de mettre un terme à cette occupation de la ville d'Agboville et non les FANCI qui sont censés respecter l'embargo des nations unis.
C'est le rôle de l'ONUCI et des forces Licornes de faire respecter les résolutions de l'ONU.
Il s'impose de tirer toutes les conséquences de l'immobilisme de l'ONUCI et des licornes, qui restent toujours inactifs face aux massacres des populations.
A la situation actuelle, il faut ajouter celle de Duekoué où les Dioulas et Guérés ont été massacrés sous le regard et le silence complice de l'ONUCI.
Nous condamnons résolument cette action que rien ne justifie et qui risque de remettre en cause les progrès enregistrés dans le processus de paix.
D'autres progrès restent à faire, mais nous préconisons qu'ils se fassent par la voie du dialogue et dans l'entente.
Cette attaque est un acte d'inintelligence, une stupidité pour pousser l'armée à tuer les pauvres populations dans les quartiers Dioulas des villes.
Quand on veut attaquer un pouvoir on ne se confond pas aux non combattants: On le fait ouvertement sans se mélanger aux civiles.
Il faut arrêter de se servir des quartiers Dioulas et étrangers comme boucliers humains.
Les gens ont trop souffert dans leur chair, les gens sont trop morts, il faut arrêter la saignée.
Qui que vous soyez, proche du pouvoir ou de l'opposition, si vous voulez faire un coup d'état, sachez que le pouvoir ne se trouve pas dans les petites villes de campagne.
Ceci est un acte suicidaire et une erreur stratégique.
A moins que vous ayez choisi de livrer et faire tuer les jeunes Dioulas dans les quartiers.
Il faut éviter de pousser les gens à haïr les Dioulas en allant vous cacher dans les quartiers habités majoritairement par eux, pendant ou après vos forfaits.
On ne veut plus de charnier dans la population. On ne veut plus de victimes.
Les auteurs de ces actions rétrogrades sont à chercher parmi les ennemis de la paix, ceux à qui le désordre et le chaos dans notre pays profitent.
Nous apportons notre soutien au peuple éprouvé et demandons aux forces de la contre attaque, d'épargner la vie des paisibles populations qui, ne demandent qu'à vivre dans la tranquillité.
Nous lançons un appel à l'armée qui, ne doit pas profiter de cette attaque pour se livrer à une épuration ethnique.
Que Dieu veille sur notre peuple.
Pour le CSIE
Doumbia Major
Président du bureau international

 

www.doumbiamajor.blogspot.com

Publié dans Messages divers

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