Rap: relaxe prononcée pour Monsieur R.

Publié le par France3.fr

Rap: relaxe prononcée pour Monsieur R.

- Richard Makela, alias Monsieur R, au tribunal de Melun - France 3 Ile-de-France -

Richard Makela, alias Monsieur R, au tribunal de Melun - France 3 Ile-de-France
Le rappeur Richard Makela, dit Monsieur R., a �t� relax� lundi par le tribunal correctionnel de Melun

Sans se prononcer sur le fond, le tribunal a jugé irrecevable la plainte engagée par le député UMP des Pyrénées Orientales Daniel Mach qui lui reprochait "la violence" des paroles de sa chanson "FranSSe".

Les juges ont estimé que Mr Mach n'était pas fondé en tant que député pour agir puisqu'il n'avait subi aucun préjudice.

Le texte de la chanson visée, issue de l'album "Politikment Incorrekt", dit notamment: "La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser, comme une salope faut la traiter, mec."

Le député avait porté plainte pour "diffusion de message violent, pronographique ou contraire à la dignité, accessible à un mineur".

Rap: trois relaxes prononcées en six mois
Depuis décembre 2005, c'est la troisième fois que les juridictions françaises relaxent des rappeurs. Dans le cas de Sniper et de Hamé, les juridictions ont estimé que les rappeurs exprimaient un point de vue général qui relevait de la liberté d'expression.

A l'automne 2005, au moment de la révolte des banlieues, un groupe de députés UMP avait imputé aux rappeurs la responsabilité des violences.

En décembre 2005, la coup d'appel de Rouen a rejeté une première plainte du ministère de l'Intérieur contre le groupe Sniper. Le ministère considérait que les paroles d'une de ses chansons constituait "une incitation à blesser et à tuer des représentants de l'Etat".

Mercredi dernier, la cour d'appel de Paris a relaxé le rappeur Hamé du groupe La Rumeur, poursuivi par le ministère de l'Intérieur pour "diffamation d'une administration publique" en raison de propos critiquant l'action de la police dans les banlieues.

"Les rapports du ministère de l'Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu'aucun des assassins n'ait été inquiété", avait écrit Hamé dans un fanzine diffusé lors de la sortie d'un des albums du groupe en avril 2002.

Mais le parquet s'est pourvu en cassation et l'affaire sera tranchée par cette juridiction, la plus haute en France, d'ici un an.


Le mot du MEDDA: Qui portera plainte contre les crimes de l'Etat français en Côte d'Ivoire en novembre 2004??? Monsieur le député Daniel Mach, au lieu de tenter de cacher les horreurs comises par votre chef Chirac et Alliot Marie, vous feriez mieux de demander une commission d'enquète sur les évenements qui ont endeuillés la Côte d'Ivoire, ainsi vous pourrez fustiger la "violence des mots d'un artiste" et les mettre en comparasion de la violence de votre groupe UMP en terre d'Afrique. A bon entendeur, salut.

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K
pour repondre a tes questions tu as des aides dans over-blogs!!! bizz
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