Meutre d`un diplomate francais va Abidjan - La tentative de politisation du drame échoue

Publié le par Bailly-Grandvaux

jeudi 8 février 2007 - Par Le Matin d'Abidjan

Hier matin, les Ivoiriens ont été surpris par la nouvelle du décès d'un diplomate français travaillant pour la représentation de l'Union Européenne. C'était dans la nuit de mardi à mercredi. Les radios occidentales qui donnaient l'information, tout comme les agences de presse AFP, Reuters et autres, ont tenté par des acrobaties, dont seuls ils ont le secret, de faire croire à un crime politique. Et l'on en était à se demander quelle est cette autre affaire qui survient au moment où toute la Cote d'Ivoire a le regard tourné vers Ouaga où se déroule le dialogue direct, très déterminant pour le retour définitif de la paix dans le pays. Fidèles à leur logique de propagandistes, les journalistes occidentaux, certainement mus par l'intention de créer un autre couac dans les relations diplomatiques entre Paris et Abidjan, ont décidé d'écrire des incongruités du genre'' : Les occidentaux sont de plus en plus la cible de violences de la part des jeunes patriotes, partisans de Gbagbo, qui ces dernières années ont organisé de nombreuses manifestations antifrançaises.'' Peine perdue, car l'enquête en cours, menée avec le concours des services de sécurité français, a prouvé que le mobile du meurtre de Michel Niaucel n'avait rien de politique. Qu'il ne s'agissait pas non plus d'un crime crapuleux, vu que rien n'a été emporté au domicile du défunt et que le mystère demeure entier concernant l'intrusion d'une tierce personne qui aurait tiré sur l'ancien gendarme français. En effet, c'est Mme Niaucel elle-même qui serait descendue de son immeuble pour alerter les vigiles qui en assuraient la sécurité quelqu'un avait tiré sur son mari. Aussitôt, toutes les unités de sécurité de la commission européenne à Abidjan sont en branle. Des différentes investigations, il ressort que personne n'a entendu le bruit assourdissant qu'aurait provoqué l'intrus qui s'est introduit au domicile des Nauciel, avant de tirer sur le maître des lieux. Selon les temoins, aucune trace de pas non plus n'a été relevée. Et les voisins ont exprimé leur grand étonnement quant au bruit qui aurait alerté tout le monde ; le personnel de sécurité en premier qui veillait au grain et qui n'a rien remarqué d'anormal. Après que le SAMU a confirmé le décès du diplomate, la Police judiciaire , qui a entendu Mme Niaucel, a décidé de la retenir dans ses locaux pour nécessité d'enquête. La piste politique semble donc improbable et l'ambassade de France en Côte d'Ivoire le reconnaît. "Dans la mesure où il n'y a pas eu effraction, le ou les auteurs de cet assassinat pourraient être des proches", a dit le porte-parole de l'ambassade de France, Jacques Cuzi. D'ailleurs, pour démêler l'écheveau, la police nationale a sollicité le concours de la police française dont des experts sont annoncés ce matin à Abidjan, en même temps que les parents de la victime - qui passe pour un homme sans histoire qui avait de bonnes relations avec la police et la gendarmerie nationales. Cet ancien commandant de gendarmerie a été tué "avec sa propre arme de service" et "sans intrusion extérieure", dans sa maison sécurisée, où il résidait avec son épouse et sa fille de 13 ans. Il était chargé de l'évaluation des risques et de la gestion des contrats de sécurité pour l'UE en Côte d'Ivoire. Le directeur général adjoint de la police nationale chargé des affaires criminelles était hier, sur le plateau du journal de 20 h sur la Première pour donner des informations officielles sur cette affaire. Il a rassuré tout le monde que rien ne sera négligé dans cette enquête.

Emmanuel Akani

Voici l'article de Reuters pour exemple de leur "professionnalisme".

Un diplomate français de l'UE tué à Abidjan

 

UN DIPLOMATE FRANÇAIS TUÉ À ABIDJAN
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ABIDJAN (Reuters) - Un diplomate français travaillant pour l'Union européenne en Côte d'Ivoire a été tué par balle avec son propre pistolet à son domicile d'Abidjan, rapportent des diplomates.

La police enquête sur les circonstances et le mobile du meurtre de Michel Niaucel, ancien commissaire de police qui était chargé de la sécurité de la délégation régionale de la Commission européenne en Côte d'Ivoire.

UN DIPLOMATE FRANÇAIS DE L'UE A ÉTÉ TUÉ EN CÔTE D'IVOIRE
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"Il a été tué avec sa propre arme de service (...) les premiers éléments de l'enquête sur le lieu du crime semblent exclure un suicide", a déclaré à Reuters un diplomate européen qui a demandé à conserver l'anonymat.

Niaucel a été tué vers 01h00 (01h00 GMT) dans l'appartement qu'il occupait avec sa femme et sa fille dans des bâtiments de l'UE à Abidjan.

Lucien Houedanou, porte-parole de la Commission européenne à Abidjan, a dit que l'on ne disposait d'aucun indice quant aux raisons du meurtre. "La police poursuit son enquête", a-t-il ajouté.

Le ministre français des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a fait savoir que Paris était en contact avec les autorités ivoiriennes.

"J'adresse, dans ce moment très douloureux, mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de notre compatriote assassiné à Abidjan", dit-il dans un communiqué publié par le Quai d'Orsay.

"Nous sommes en contact avec la Commission et bien évidemment avec les autorités ivoiriennes. Une enquête a été engagée: je souhaite que toute la lumière soit faite sur cet horrible assassinat."

L'ex-colonie française d'Afrique de l'Ouest est divisée entre un Sud sous contrôle gouvernemental et un Nord tenu par les rebelles depuis la guerre civile de courte durée intervenue en 2002-2003.

Des troupes des Nations unies et de la France surveillent une ligne de démarcation fragile entre les deux camps.

Les vols à main armée visant les domiciles d'expatriés et de diplomates deviennent assez fréquents à Abidjan à mesure que la pauvreté s'accroît dans ce pays naguère prospère.

L'ambassade de France en Côte d'Ivoire recommande régulièrement la prudence à ses ressortissants en les engageant à éviter les foules. En novembre 2004, quelque 8.000 expatriés en majorité français avaient fui le pays après des émeutes antifrançaises à Abidjan.

Ces émeutes avaient fait suite à la décision de la France de détruire la quasi-totalité de l'aviation de combat ivoirienne en représailles à un bombardement ivoirien qui avait causé la mort de neuf soldats français.

 

 

A votre avis, que vient faire ce texte que j'ai mis en gras dans ce genre d'article???
N'est ce pas là une preuve de vouloir absolument et par tout moyen de salir Laurent Gbagbo et ses partisans? Après cela, ferez vous encore confiance aux informations distillées par cette bande de désinformateurs, de falsificateurs de l'information, d'intoxiqueurs d'esprit....

Publié dans Le role des médias

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